
Le 3 avril 2012, l’Italie a signé de nombreux accords avec la Libye pour empêcher les migrants et demandeurs d’asile de traverser la Méditerranée et atteindre ses côtes. Pourtant, en Libye, les migrants et demandeurs d’asile peuvent être à tous moments arrêtés et placés dans des centres te détention, sans qu’il ne leur soit possible de faire valoir leurs droits. Ceux d’entre eux qui ont besoin d’une protection, du fait des persécutions qu’ils fuient dans leur pays, ne peuvent pas demander l’asile. Tant que les droits des migrants ne seront pas respectés par la Libye, l’Italie doit interrompre toute collaboration avec ce pays.
(...) Ecrivez à Anna Maria Cancellieri, la ministre italienne de l’Intérieur pour lui demander de protéger les droits des migrants, des réfugiés et des demandeurs d’asile. (...)
Je suis particulièrement préoccupé par l’impact que la coopération de l’Italie avec la Libye dans le domaine du contrôle des migrations peut avoir sur la situation des migrants, des réfugiés et des demandeurs d’asile et, en cas d’absence de toute surveillance de la mise en œuvre de cette coopération, par la possibilité des violations en toute impunité.
Je vous demande de vous assurer que la politque de contrôle migratoire et les pratiques qui en découlent ne sont pas à l’origine, ne contribuent pas ni ne permettent des violations des droits humains. (...)