Bandeau
mcInform@ctions
Travail de fourmi, effet papillon...
Descriptif du site
Aqui
Michèle Delaunay, ministre !
Article mis en ligne le 18 mai 2012

L’Aquitaine s’attendait à la nomination de Jérôme Cahuzac, député du Lot-et-Garonne, et à celle du Landais, André Vidalies aux relations avec le Parlement. En revanche, la nomination de Michèle Delaunay est une surprise. C’est une belle récompense pour celle qui a battu Alain Juppé aux législatives en 2007 dans la deuxième circonscription de Gironde. Mais, alors qu’elle est candidate à sa succession au Parlement, Michèle Delaunay pourrait bien être forcée de faire un choix. Ce soir, ses adversaires ne manquent pas de le lui rappeler.

65 ans, cette fille du préfet de Gabriel Delaunay, ancien résistant et président du comité départemental de Libération (CDL) de la Gironde, puis préfet de Gironde de 1958 à 1972, accède à de hautes fonctions nationales. Cancérologue responsable de l’unité de dermatologie-cancérologie au CHU de Bordeaux la députée s’est particulièrement intéressée ces dernières années à la question de la dépendance. Elle arrive à ce ministère de la dépendance et des personnes âgées avec un fort intérêt pour ces questions et une bonne connaissance des dossiers. Présidente de la Commission "personnes âgées, handicap, actions de santé " au Conseil général de Gironde, elle est déléguée depuis 2011 à la politique de santé sociale et présidente de la Commission politique de l’âge. Cette socialiste s’est faite connaître du grand public en faisant tomber Alain Juppé en 2007 aux législatives. Femme de caractère, infatigable militante de terrain, Michèle Delaunay a la réputation d’être proche des gens et de savoir manier les joutes verbales, une qualité indispensable en politique au plus haut niveau. (...)

Aujourd’hui, avec ce ministère, Michèle Delaunay, qui est aussi conseillère générale, pourrait être contrainte de choisir afin de ne pas tomber dans le cumul des mandats. Lorsqu’Alain Juppé a annoncé il y a quelques jours qu’il renonçait finalement à se présenter face à elle aux législatives, elle avait ironisé sur le fait qu’il se soit dit "touché par l’évidence du non-cumul des mandats". Ce soir, Nicolas Florian, son adversaire UMP se frotte les mains et déclare à son attention : "Ministre ou députée, il faut choisir !".

Ebuzzing