
Alors que la crise syrienne entre dans sa douzième année sans qu’aucune solution ne soit en vue, c’est le peuple syrien qui en paie le prix. Dans le pays, et dans toute la région, les perspectives pour les Syriens se dégradent. Les besoins sont plus considérables que jamais.
La situation en Syrie demeure une grave crise humanitaire et de déplacement. Plus de 6,9 millions de personnes sont déplacées à l’intérieur du pays, et plus de 6,5 millions ont fui hors du pays, parmi lesquels 5,7 millions ont été accueillis par les pays voisins.
Depuis 2020, les besoins humanitaires à l’intérieur de la Syrie se sont accrus, atteignant leur niveau le plus élevé depuis le début de la crise. Et ce, alors même que le conflit perd de son intensité. (...)
La situation est aggravée par les pénuries de blé provoquées notamment par la guerre en Ukraine. Près d’un enfant syrien sur deux n’est pas scolarisé et se retrouve exposé au travail des enfants, aux mariages précoces et forcés, à la traite et au recrutement par des groupes armés.
En Turquie, au Liban, en Jordanie, en Irak et en Égypte, qui accueillent généreusement des réfugiés, les pressions socio-économiques ont fait passer le nombre de réfugiés syriens et de membres des communautés d’accueil ayant besoin d’une aide humanitaire à 20 millions en 2022, contre 10,4 millions en 2021. Notre appel vise directement environ 12 millions de personnes parmi les plus vulnérables.
Pour assurer la survie des personnes déplacées, la communauté internationale a fait preuve d’une réelle générosité - et beaucoup a été fait pour fournir des services de base. Pour aider les personnes dans le besoin, des investissements dans la reconstruction rapide en Syrie sont nécessaires, parallèlement à l’aide humanitaire. Investir dans les communautés, notamment dans les moyens de subsistance durables, et améliorer l’accès aux services de base en toute sécurité favoriseront la résilience socio-économique et la cohésion sociale, et offriront aux Syriens une chance de vivre dans la dignité et d’assurer un avenir à leurs enfants.
Notre message prioritaire aujourd’hui est le suivant : ce n’est pas le moment de se détourner des Syriens et de faire de leur crise une crise oubliée. L’apathie n’est pas une option. Des millions de personnes en Syrie et dans la région ont plus que jamais besoin de notre aide.
La solution à la crise devra, bien entendu, être politique. Les Nations Unies, sous la direction de l’envoyé spécial, s’efforcent de faire avancer cette voie. Mais le peuple syrien, les réfugiés et les pays d’accueil voisins, méritent une solidarité et un soutien internationaux continus. (...)
La situation est aggravée par les pénuries de blé provoquées notamment par la guerre en Ukraine. Près d’un enfant syrien sur deux n’est pas scolarisé et se retrouve exposé au travail des enfants, aux mariages précoces et forcés, à la traite et au recrutement par des groupes armés.
En Turquie, au Liban, en Jordanie, en Irak et en Égypte, qui accueillent généreusement des réfugiés, les pressions socio-économiques ont fait passer le nombre de réfugiés syriens et de membres des communautés d’accueil ayant besoin d’une aide humanitaire à 20 millions en 2022, contre 10,4 millions en 2021. Notre appel vise directement environ 12 millions de personnes parmi les plus vulnérables.
Pour assurer la survie des personnes déplacées, la communauté internationale a fait preuve d’une réelle générosité - et beaucoup a été fait pour fournir des services de base. Pour aider les personnes dans le besoin, des investissements dans la reconstruction rapide en Syrie sont nécessaires, parallèlement à l’aide humanitaire. Investir dans les communautés, notamment dans les moyens de subsistance durables, et améliorer l’accès aux services de base en toute sécurité favoriseront la résilience socio-économique et la cohésion sociale, et offriront aux Syriens une chance de vivre dans la dignité et d’assurer un avenir à leurs enfants.
Notre message prioritaire aujourd’hui est le suivant : ce n’est pas le moment de se détourner des Syriens et de faire de leur crise une crise oubliée. L’apathie n’est pas une option. Des millions de personnes en Syrie et dans la région ont plus que jamais besoin de notre aide.
La solution à la crise devra, bien entendu, être politique. Les Nations Unies, sous la direction de l’envoyé spécial, s’efforcent de faire avancer cette voie. Mais le peuple syrien, les réfugiés et les pays d’accueil voisins, méritent une solidarité et un soutien internationaux continus. (...)
Le Plan de réponse humanitaire pour la Syrie est actuellement financé à hauteur de 8%. Le Plan régional pour les réfugiés et la résilience est quant à lui financé à hauteur 11%.
Nous remercions par avance les pays réunis aujourd’hui de soutenir généreusement les plans d’intervention de l’ONU.