Comme annoncé dimanche matin sur Agoravox, l’Etat a bien envoyé des tireurs dans le Bargy lundi matin, mais des militants ont fait reculer les agents de l’ONCFS. Au-delà d’une pétition signée par plus de 62 000 citoyens, un mouvement de résistance émerge.
Samedi 20 septembre 2014, au soir :
Lancement d’une alerte sur Internet. L’Etat aurait l’intention de procéder à un abattage massif de bouquetins, animaux protégés, dès lundi 22. Le motif de ces abattages est sanitaire et vise à éradiquer un foyer de brucellose. Dimanche 21, au soir : Des cars de CRS sont présents sur le massif du Bargy.
Lundi 22 septembre, 14 heures 30 : Opération lancée, puis annulée
"Pour répondre à l’arrêté préfectoral pris il y a près d’un an, une trentaine d’agents de l’ONCFS était donc à leur poste, ce lundi matin, pour abattre de nouveaux bouquetins de plus de 5 ans. Mais l’info avait visiblement circulé sur les réseaux sociaux. Du coup, des défenseurs des animaux ont pris le chemin du col de la Colombière.
Les deux camps s’observant en pleine nature, les agents de l’Etat ont pris la décision de stopper l’opération." Extrait : France 3 "Il y a de la présence partout sur le massif avec des gens en bivouac ou sous tente. On vient manifester notre mécontentement" explique un militant, membre d’une association de défense de la nature. Il a passé la nuit de dimanche à lundi dans le massif du Bargy. "C’est une action citoyenne pacifique. Il n’est pas question de se mettre entre le fusil et le bouquetin, c’est sûr. Éliminons d’abord les animaux malades mais arrêtons cette vague de violence contre tous les animaux quels qu’ils soient". Extrait : France Bleu. Alors qu’un test de terrain existe, l’Etat refuse toujours de faire le tri entre les animaux sains et les animaux malades, et ce contre l’avis du Conseil National de Protection de la Nature.
Mardi 23 septembre, 12 heures 20 : L’Etat recule de nouveau face aux résistants (...)