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Mediapart
Marine Le Pen et le RN sont toujours cernés par les affaires financières
Article mis en ligne le 4 avril 2022

Marine Le Pen a mis en sourdine sa dénonciation de la corruption de ses adversaires, au profit d’attaques contre la « justice politique ». Car, ces dernières années, les affaires financières la visant elle ou son parti et ses cadres s’accumulent.

« Les trois M, magouilles, manœuvres, mensonges, caractérisent la vie politique UMPS aujourd’hui », dénonçait Marine Le Pen en 2014. Au fil des années, le Front national, devenu le Rassemblement national (RN), a fait de la dénonciation de la corruption et des « magouilles » de ses adversaires politiques son fonds de commerce.

Ce discours a imprégné les slogans du parti, du « mains propres et tête haute » en 1993 au « système UMPS » des années 2010, en passant par le « système Sarkozy » lors de l’affaire Karachi en 2012, la « gauche caïman » après les révélations concernant Jérôme Cahuzac puis le trésorier de la campagne de Hollande en 2013, ou encore le « scandale d’État » du « BenallaGate » en 2018. (...)

entre-temps, le Rassemblement national a lui aussi été touché par les affaires. Mediapart revient sur cinq affaires financières qui concernent la candidate, son parti ou ses cadres.

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Le Rassemblement national n’est pas le seul mouvement concerné par de tels soupçons. Deux autres partis sont également visés par des enquêtes similaires : le MoDem de François Bayrou (dont plusieurs anciens eurodéputés et trois ex-ministres d’Emmanuel Macron sont mis en examen) et le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon (contre qui aucune mise en examen n’a été prononcée à ce stade). Mais le parti de Marine Le Pen est le seul à être accusé d’avoir mis en place un système à grande échelle, dans la continuité.

Les policiers de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) de Nanterre, chargés de l’enquête, ont mis en lumière certaines situations problématiques, voire ubuesques, comme l’avait raconté Mediapart (ici, là et là). Des documents montrent « l’absence totale ou quasi totale » de travail au Parlement d’une partie des collaborateurs d’eurodéputés FN « et, au contraire, un travail effectué au profit du Front national ». (...)

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