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France TV Info
Manifestations contre la proposition de loi sur la "sécurité globale" : plus d’un centaine d’interpellations à Paris
Article mis en ligne le 12 décembre 2020
dernière modification le 13 décembre 2020

Nouvelle journée de mobilisation en France contre la proposition de loi sur la "sécurité globale". Des manifestations ont lieu samedi 12 décembre dans plusieurs villes du pays. A Paris, la situation s’est tendue dans le cortège. La préfecture de police a annoncé que 107 personnes avaient été interpellées.

Des tensions et des interpellations à Paris. Dans la capitale, des tensions ont éclaté en milieu de cortège. Des CRS et des gendarmes mobiles sont intervenus, coupant le cortège en deux. La préfecture précise que "les forces de l’ordre continuent d’interpeller des éléments radicaux à l’intérieur du cortège" pour "empêcher la constitution d’un black bloc".

Des milliers de manifestants dans toute la France. A Toulouse, les manifestants sont plusieurs milliers, selon la police. A Auxerre, Nice ou encore à Dijon, ils sont une centaine. A Besançon et à Laval, les forces de l’ordre en recensent 200 environ et 500 à Nancy. A Lyon, des tensions ont éclaté devant la préfecture, et à Dijon, la police a fait usage de grenades lacrymogènes "pour disperser les manifestants qui tentaient de rejoindre le centre-ville", a tweeté la préfecture de Côte-d’Or.

L’article 24 toujours sous le feu des critiques. Adoptée par les députés, la proposition de loi suscite depuis des semaines de vives critiques de la part de la gauche, des journalistes et des ONG de défense des libertés, notamment son article 24 qui pénalise la diffusion malveillante d’images des forces de l’ordre. Le texte est accusé par ses détracteurs de porter atteinte aux libertés de la presse, d’expression et de manifester et d’instaurer des outils de surveillance de masse. (...)

17h11 : Selon notre reporter sur place, le cortège parisien est presque arrivé à la place de la République. Quelques tensions ont éclaté en milieu de cortège, les CRS et les gendarmes mobiles sont intervenus pour "couper ce cortège en deux". De son côté, la préfecture précise que les forces de l’ordre continuent d’interpeller des éléments radicaux à l’intérieur du cortège pour "empêcher la constitution d’un black bloc." (...)