
L’arrêt de Fessenheim, c’est maintenant ! Et pas en 2016 !
Alors que les travaux d’une cinquantaine de scientifiques, dans le cadre du
programme Share (Seismic Hazard Harmonization in Europe) qui doit permettre de mieux connaître l’aléa sismique à l’échelle de l’Europe, prédisent qu’ « il peut se produire des secousses beaucoup plus fortes que les séismes historiques de référence ».
Alors que les séismes de référence pour la région de Fukushima n’étaient pas supérieurs à 7,3, le 11 mars 2011, c’est un séisme de magnitude 9, qui a engendré la terrible catastrophe nucléaire de Fukushima, qui semble aujourd’hui de plus en plus incontrôlable.
Le lobby nucléaire français continue d’investir massivement dans nos 58 réacteurs en espérant les rendre plus sûrs.
Le coûteux renforcement des radiers des réacteurs de Fessenheim, ne rendra pas la centrale plus sûre, mais retardera la progression du corium de quelques heures en cas de fusion des coeurs suite au percement de la cuve des réacteurs. Le socle de la centrale surplombant de quelques mètres seulement la plus grande nappe phréatique d’Europe. (...)
La très vieille chaudière atomique de Fessenheim sous perfusion technique et financière, inondable et vulnérable aux séismes puissants et rapprochés, est une source de danger inacceptable pour tous les habitants de la région métropolitaine trinationale du Rhin supérieur, et même d’une grande partie de l’Europe à la densité de population la plus élevée.
En France, commencer par arrêter immédiatement les deux réacteurs de Fessenheim est la seule voie responsable à l’égard des générations futures.
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