
Beaucoup de mes amis me pressent de voter pour Emmanuel Macron, parce que l’abstention favoriserait Marine Le Pen et fragiliserait la République. Désolé, mais le 7 mai je n’irai pas voter.
Et je crois que nous serons des millions dans ce cas.
Il faut dire qu’on nous a déjà “fait le coup” et que la seule chose que nous ayons sauvée, au final, c’est la carrière de piètres politiciens professionnels, puisque la politique est devenue le métier de ceux qui n’en ont pas, l’essentiel étant de durer, quitte à vendre son âme à des diablotins successifs. This is the voice : après les “auditions à l’aveugle”, voici venu le temps des battles. Mais d’abord, une page de pub. Suspense insoutenable. (...)
Il est piquant de constater que la plupart des hiérarques prétendument de gauche, du centre ou de droite, appellent à voter Macron, après lui avoir dénié la moindre compétence pour diriger notre pays. À la soupe ! Miam, miasmes. Malaise. On reste sans voix. (Ni voie, hors l’impasse).
Comme beaucoup de mes compatriotes, ma famille, d’origine italienne, a émigré en Afrique du Nord à la fin du XIXe siècle : repartant de zéro, elle y a fondé des entreprises, créé de l’emploi, avec, chevillé au cœur, cet immense DÉSIR DE FRANCE. (...)
La marionnette d’un vieux système à bout de souffle
À l’issue du premier tour, le “jeune, beau, brillant, sémillant, souriant” Emmanuel Macron a paradé dans les rues de Paris, grimpant sur les toits, levant les bras, esquissant le V de la victoire à la portière d’une voiture de luxe, pour finir dans un restaurant entouré de pipoles, que l’on avait déjà vus à l’œuvre autour de François Mitterrand, puis de Jacques Chirac : syndrome Sarkozy.
Loin d’être le candidat du renouveau, Emmanuel Macron n’est, hélas, que la marionnette d’un vieux système à bout de souffle, sorte de Pinocchio sans âme à la une des journaux, notamment ceux de MM. Drahi, Bergé, Niel, Pigasse, qui ne sont ni des premiers communiants ni de “bienveillants” Geppetto. (...)