
Le Conseil de l’Europe a exhorté jeudi les gouvernements européens à plus de « transparence » et de « responsabilité » en matière de lobbying, pratique certes « légitime » mais qui doit être encadrée par des « règles détaillées pour prévenir les risques de corruption ». « Il est essentiel que les normes de lutte contre la corruption soient pleinement respectées », écrit le Groupe d’États contre la Corruption (Greco), l’organe anticorruption du Conseil, dans un rapport portant sur 2021 et centré sur les gouvernements.
(...) Le Greco, qui reconnaît que « le lobbying est une activité légitime qui peut contribuer au processus démocratique et à une prise de décision éclairée », app
Le Greco a été créé en 1999 pour aider les États à recenser leurs insuffisances en matière de corruption. Outre les membres du Conseil de l’Europe, les États-Unis en font également partie.elle toutefois « les gouvernements européens (à) accroître la transparence et la responsabilité » sur cette pratique. Cela permettrait aux citoyens de savoir quels sont les « acteurs qui cherchent à influencer les décisions politiques » et contribuerait à « réduire le risque de pratiques de corruption », estime le Greco. (...)
Des « progrès » malgré tout
Plus largement, Marin Marcela a noté des « progrès » dans les mesures anticorruption prises par les États, mais souhaite que ces améliorations soient « accélérées », en particulier la « lutte contre la corruption visant les parlementaires et les hautes fonctions de l’exécutif au sein des gouvernements ». « L’absence de progrès dans la mise en œuvre des recommandations concernant les parlementaires demeure un problème » (...)