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Les « indignés », indignés pas les médias : aux États-Unis
Article mis en ligne le 7 novembre 2011

Le mouvement d’occupation de Wall Street, débuté fin septembre, a rapidement pris de l’ampleur. Le 6 octobre, des campements ont vu le jour dans près de 146 villes états-uniennes. Ce mouvement s’est heurté au quasi-silence des grands médias américains, voire à la morgue et au mépris des plus conservateurs d’entre eux (et particulièrement de Fox News, du magnat Ruppert Murdoch). Comme en juin dernier en Espagne, comme on peut le lire ici même, la critique des médias s’inscrit au cœur du mouvement…

Face au silence médiatique (« black-out »), c’est une critique acerbe du rôle des grands médias (« Mainstream Media ») qui s’exprime, d’abord sur les pancartes de manifestants

Des visuels circulent sur les blogs et sur les réseaux sociaux, où CNN, The New York Times, ABC et Fox News sont particulièrement fustigés pour leur « black-out »
(...)

Le « black-out » médiatique initial a rendu particulièrement précieux le développement de médias alternatifs, en ligne notamment. C’est le cas du Occupied Wall Street Journal. Un documentaire, tourné par un collectif de réalisateurs de Brooklyn, revient sur le rôle joué par les médias indépendants dans le développement du mouvement (la bande annonce est disponible ici).

(...)

"Tout se passe comme si le champ des possibles était inéluctablement restreint, au profit d’un pseudo « consensus ». Le même phénomène, qui s’observe en Europe, Asie et ailleurs, est renforcé par le contrôle sur Internet, sur les fréquences hertziennes et les frontières – comme une mauvaise farce.

S’il vous semble que la démocratie, la diversité et la liberté de choix sont importantes, aidez-nous :

 à mettre à jour une carte de la concentration des médias aux Etats-Unis, en Europe, en Asie et ailleurs ;

 à faire les liens entre les membres des conseils d’administration, les intérêts des entreprises, les médias et politiciens ;

 à surveiller les biais dans le traitement médiatique et les pratiques non professionnelles ;

 à condamner les pratiques non citoyennes des médias (au lieu d’être au service des citoyens et d’enquêter sur les riches, les puissants, les politiciens) ;

 à combattre ces pratiques et faire avancer la démocratie.

Rejoignez nous ! Occupons les médias dominants ! " (...)

Et pour finir cette critique de l’industrie des médias sous forme d’une reprise parodique d’une affiche de guerre (« Vous écrivez ce qu’on vous dit d’écrire ! Merci, l’industrie de l’information, nous ne pourrions pas contrôler le peuple sans vous ») :

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