
Mounir Mahjoubi, candidat à l’investiture La République en marche (LRM) pour la mairie de Paris et qui propose de déployer 240 drones pour lutter contre la délinquance, n’avait sans doute pas anticipé pareille réaction. La préfecture de police de Paris non plus, confrontée depuis quelque temps à l’agressivité des goélands à l’égard des caméras volantes déployées par les forces de l’ordre. (...)
ses télépilotes ont dû procéder à quelques replis stratégiques et atterrissages d’urgence pour échapper à la vindicte des goélands parisiens. Les derniers incidents – il y en aurait eu une dizaine et ils pourraient aussi impliquer d’autres espèces, comme les corneilles – remontent à la dernière manifestation des « gilets jaunes » samedi, lorsque le drone qui survolait le cortège s’est retrouvé pris en chasse. (...)
La PP, visiblement tracassée par le harcèlement dont sont victimes ses caméras volantes, envisagerait dorénavant de les faire voler équipées de haut-parleurs diffusant le cri de prédateurs. La préfecture semble tout aussi, si ce n’est davantage, préoccupée par la mise en évidence de l’usage visiblement soutenu qu’elle fait de ces engins volants. Pas seulement pour la surveillance des manifestations mais pour d’autres tâches sur lesquelles elle reste très discrète. Or, si le fait de faire voler un drone est réglementé avec une grande rigueur pour les particuliers ou les professionnels, il est défini avec beaucoup moins de précision lorsqu’il s’agit des forces de l’ordre. En principe, celles-ci ne doivent pas survoler les populations ; une contrainte pas vraiment respectée dans les faits.
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