
Merci à tous les Officiers de Police Judiciaire du Sud de Paris qui se sont manifestés contre de ces mesures disproportionnées face à des personnes et citoyens pacifistes.
Le Ministère des affaires étrangères d’Espagne est intervenu aujourd’hui pour demander des explications sur le traitement réservé à ses citoyens en France.
La marche des indignés se sera finalement posée, ce soir, place de la Bourse. Faut-il rappeler ici un des premiers principes de ce mouvement : son pacifisme. Celui-ci aura été brutalement violé à Paris par la police de monsieur Gaudin qui n’aura pas hésité à affronter répétitivement les marcheurs avec tous les moyens de la police parisienne, matraques et gaz, dispensés par une multitude de robocops, ces flics monstrueux dont la seule image suffit à vous faire regretter d’être entré dans le troisième millénaire.
Il aura fallu les protestations de l’ambassade d’Espagne pour que la police de Sarkozy lève le pied, et que les indignés puissent se reposer, d’abord hier soir à Bercy, derrière le ministère des finances, et ce soir place de la Bourse, devant l’AFP et le Nouvel observateur, deux médias qui, à l’unisson de tous les autres, persistent à ignorer que les Indignés sont entrés dans Paris, et qu’ils s’y font salement matraquer depuis plusieurs jours.
Place de la Bourse, encore, la police de Guéant sera intervenue. Malgré les 80 personnes embarquées, les Indignés sont restés sur la place, avec l’interdiction de poser leurs tentes, une interdiction illégale que la police aura imposé par la force aux marcheurs depuis qu’ils ont passé les Pyrénées... Au pays d’Ubu roi, on leur aura même interdit d’user de... sac de couchages, au nom de « l’ordre public » invoqué abusivement par les seuls fauteurs de désordre identifiables dans cette affaire : les flics, leur ministre et leur Président.
Gaudin, Guéant et Sarkozy : trois hommes qui enlaidissent la vie. (...) Wikio