Bandeau
mcInform@ctions
Travail de fourmi, effet papillon...
Descriptif du site
Reporterre
Les centrales nucléaires belges, à bout de souffle, menacent les pays voisins
Article mis en ligne le 5 janvier 2016

Le réacteur belge Doel 1 a redémarré lundi 4 janvier, après un arrêt dû à un alternateur déficient. Cet incident est le dernier d’une longue série dans les centrales nucléaires d’outre-Quiévrain. Alors que le gouvernement prolonge la durée de fonctionnement des réacteurs, la vétusté des installations inquiète les écologistes et les pays frontaliers.

Le réacteur nucléaire n°1 de la centrale belge de Doel a redémarré ce lundi 4 janvier à 11 h, a indiqué une porte-parole de la centrale à l’agence Belga. Doel 1 s’était mis automatiquement à l’arrêt samedi 2 janvier peu après 18 h, à cause d’un alternateur défectueux situé dans la partie non-nucléaire de la centrale. Ce dernier incident survenait trois jours après la remise en service du réacteur, suite à la décision en juin du gouvernement belge de prolonger de dix ans sa durée de fonctionnement. (...)

p
Les centrales nucléaires belges, à bout de souffle, menacent les pays voisins

01/05/2016
09:43
Reporterre
Emilie Massemin (Reporterre)
Vue site web

Le réacteur belge Doel 1 a redémarré lundi 4 janvier, après un arrêt dû à un alternateur déficient. Cet incident est le dernier d’une longue série dans les centrales nucléaires d’outre-Quiévrain. Alors que le gouvernement prolonge la durée de fonctionnement des réacteurs, la vétusté des installations inquiète les écologistes et les pays frontaliers.

Le réacteur nucléaire n°1 de la centrale belge de Doel a redémarré ce lundi 4 janvier à 11 h, a indiqué une porte-parole de la centrale à l’agence Belga. Doel 1 s’était mis automatiquement à l’arrêt samedi 2 janvier peu après 18 h, à cause d’un alternateur défectueux situé dans la partie non-nucléaire de la centrale. Ce dernier incident survenait trois jours après la remise en service du réacteur, suite à la décision en juin du gouvernement belge de prolonger de dix ans sa durée de fonctionnement.

« Ce type de problème en zone non nucléaire peut arriver dans une grosse installation » relativise le porte-parole de l’Agence fédérale de contrôle nucléaire (AFCN) belge, Sébastien Berg, joint au téléphone par Reporterre. L’arrêt automatique du réacteur s’inscrit selon lui dans la « procédure normale » : « Dans une centrale nucléaire, les risques sont élevés en cas de problème. On ne prend pas de risque, on arrête tout et on inspecte. » En l’occurrence, l’AFCN ne prévoit pas de contrôle, car « l’incident n’était pas un problème radiologique et ne mettait personne en danger ».
En décembre de nombreux incidents

Cet arrêt est le dernier d’une série de dysfonctionnements observés au mois de décembre. La Belgique compte sept réacteurs nucléaires : quatre à Doel, dans la province flamande de Flandre-Orientale, et trois à Tihange, dans la province wallonne de Liège. Ils sont exploités par Electrabel, une ancienne entreprise publique aujourd’hui détenue à 100 % par le groupe français GDF Suez, alias Engie. Doel 3 a été stoppé dans la nuit du 24 au 25 décembre, en raison d’une fuite d’eau dans un générateur de la partie non nucléaire de la centrale. Ce réacteur avait en outre été arrêté du 26 mars 2014 au 21 décembre dernier, suite à la découverte de micro-fissures dans sa cuve en acier. (...)