
Voitures thermiques, transport routier de marchandises, infrastructures polluantes, pollution de l’air, place du vélo… le projet de loi Mobilités, actuellement en discussion à l’Assemblée nationale, reste pusillanime aux yeux des associations membres du réseau Action Climat. Elles comptent sur les amendements pour rendre la loi plus audacieuse.
La loi Mobilités fait-elle fausse route ? Alors que le texte est, en ce moment même, examiné à l’Assemblée nationale par les députés, les associations rassemblées au sein du réseau Action Climat (RAC) se mobilisent pour que la loi prenne un virage plus écologique. Elles appellent les parlementaires à un sursaut pour « relever les défis environnementaux et sanitaires que posent nos modes de déplacements actuels ». Afin de faire pression sur les députés dans cette nouvelle étape, le RAC publie d’ailleurs ce vendredi 7 juin un trombinoscope des députés engagés — ou pas — pour le verdissement du projet de loi.
De nombreux amendements ont été déposés. Leur sort reste incertain. Reporterre a interrogé les différentes associations pour avoir leur analyse et faire le point sur les batailles en cours. (...)
L’annonce d’un cap, lointain, ne peut résumer une politique. C’est dès maintenant qu’il faut accompagner le secteur automobile avec un plan, des programmations année après année comme dans l’énergie. Le gouvernement doit se mesurer à l’urgence du dérèglement climatique. (...)
« Nous devons interdire la vente des voitures thermiques en 2030 » (...)
« Le gouvernement n’a pas eu le courage de s’attaquer au lobby des transporteurs routiers de marchandises » (...)
« Nous proposons d’intégrer une règle d’or climatique pour contrer les infrastructures polluantes » (...)
« Il faut protéger nos enfants de la pollution de l’air » (...)
« Il faut rendre obligatoire le forfait mobilité durable » (...)