
Début février, quatre éditeurs annonçaient la constitution d’un Syndicat national des éditeurs indépendants de l’imaginaire. La proposition accompagnée d’un manifeste avait pris de court d’autres maisons... qui planchaient sur le même sujet. Après plusieurs semaines de concertation, une nouvelle impulsion s’amorce.
« Chaque maison prenant part à ce collectif est soucieuse de s’effacer au profit de l’ensemble : petits, moyens et grands, l’objectif est de lancer un appel commun à la mobilisation. »
C’est en concertation avec le plus grand nombre que sera donc passé cet appel. « Nous avons travaillé en amont, pour que les maisons de l’imaginaire soient regroupées, mais pas simplement. Le projet porté est de réunir tous les acteurs des cultures de l’imaginaire, parce qu’elles sont omniprésentes dans notre société. Or, nous, éditeurs, pouvons clairement constater un décalage entre la perception que l’on a de ces cultures, et le regard sur les livres et les littératures de l’imaginaire. »
En clair : rétablir un certain équilibre, à une époque où la science-fiction, la fantasy et bien d’autres explosent sur les écrans... mais les livres restent encore cloisonnés dans des espaces qui manquent peut-être d’air.
« Avec cet appel, nous posons une première brique pour mobiliser l’ensemble des médiateurs du livre : les médias, les bibliothécaires, les libraires, les lecteurs, à partir de ce que les éditeurs proposent. » Et ainsi entraîner une dynamique. (...)
Appel à la mobilisation des acteurs de l’Imaginaire
Les cultures de l’Imaginaire - science-fiction, fantasy, fantastique - sont omniprésentes dans notre société à travers tous les médias.
Il est temps de coordonner nos forces et notre créativité pour les promouvoir.
Construisons ensemble des discours, des actions, tout au long de l’année, et rassemblons-nous pour des états généraux en novembre prochain !