
Le gouvernement des États-Unis se trouve dans une situation problématique.
En ce mois d’octobre débute la nouvelle année budgétaire mais aucun budget n’a été approuvé. Cela a eu pour conséquence le renvoi à leur domicile de 800 000 fonctionnaires en vacances anticipées. Bien que le gouvernement ait décidé de payer ces salaires, l’incertitude politique au sein du pouvoir affecte ces travailleurs et leurs familles
Le déficit budgétaire pour 4 années consécutives se monte à 1 500 milliards de dollars, ce qui explique une dette publique américaine de 16 700 milliards de dollars et qui dépasse de plus de 40 milliards la limite de l’endettement autorisé.
Le département du Trésor des États-Unis a informé que le stock de dette atteint 16 747 468 940 509 dollars et que le maximum autorisé par le Congrès était de 16 699 421 095 673 dollars. Le gouvernement a contracté 48 milliards de dettes supplémentaires eu égard à ce qui avait été autorisé par le Congrès.
Les États-Unis, première puissance mondiale du capitalisme se trouvent financièrement en grande difficulté car sans ressources propres et ayant besoin du financement du monde. Le gouvernement a jusque au 17 octobre pour obtenir l’autorisation parlementaire d’augmentation de sa capacité d’endettement.
Le gouvernement d’Obama compte sur cette possibilité mais aussi que le monde entier continue à faire confiance au dollar et au Trésor des États-Unis et qu’il continue de fait à entretenir le système en achetant des bons du Trésor américain. (...)
Le rôle hégémonique des États-Unis donne lieu à un impact systémique qui se caractérise par une diminution de l’impact de la crise aux États qui se traduit par le fait que de nombreux pays sont touchés. Au sortir de la seconde guerre mondiale, les États-Unis se sont imposés comme le principal créancier du monde.
Depuis lors, ils sont parvenus à l’apogée de leur domination avec l’installation de bases militaires partout dans le monde, d’invasions et d’opérations tant secrètes que publiques faisant financer leurs actions terroristes par les contribuables.
On doit bien sûr se demander si le monde doit continuer à financer le terrorisme d’État et plus encore si l’on doit soutenir l’édifice institutionnel qui permet le pouvoir global des États-Unis, à savoir le système financier mondial et le rôle du FMI et la Banque mondiale - et les organisations qui y sont liées comme le CIRDI -, où les États-Unis ont un droit de veto. (...)