C’est en 1984, à Chicago, que Marc Smith a créé cette discipline. Ouvrier en bâtiment, las des salons de poésie trop barbants à ses yeux, il a eu l’idée d’organiser des soirées où poètes et public seraient dans une totale interaction. Cinq juges sont choisis dans l’assemblée pour leur impartialité et notent les prestations

« Ce festival s’inscrit dans la tradition de ce que faisait Marc Smith, raconte Pilote. Pour moi, un bon slameur est celui qui écoute les textes des autres. Ce qu’on entend à la radio, c’est de la chanson française, de la musique avec un texte dessus. Le slam n’est pas un style de musique, encore moins un sous-genre du rap, même si certains rappeurs le pratiquent. C’est juste de la poésie, et ça, ça ne correspond pas aux fantasmes des majors (grandes maisons de disques). »(...)

« Dans les pays où j’ai pu aller, le slam est apprécié à sa juste valeur. En France, le ministère de la Culture ne soutient pas le Grand Slam National. »(...)

« Le slam fédère à Nantes, explique Flo. Beaucoup de bars organisent des scènes d’expression. Le public n’est là que pour le texte, ce qui le met dans un état d’écoute totale. »(...) Wikio