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l’Humanité
Le secrétaire général de la Fédération internationale des journalistes, Anthony Bellanger, dénonce les violences dont sont victimes les professionnels du secteur, telle Shireen Abu Akleh, dans les territoires palestiniens occupés.
Article mis en ligne le 17 mai 2022

16 mai :

Shireen Abu Akleh était une journaliste de terrain parfaitement identifiable. La vedette de la chaîne panarabe Al-Jazeera portait un gilet siglé « presse » lorsqu’elle a été tuée par balle, mercredi 11 mai, alors qu’elle couvrait des affrontements à Jénine en Cisjordanie occupée. « C’est un drame. Une consœur a été assassinée délibérément par l’armée israélienne ! » tonne Anthony Bellanger, secrétaire général de la Fédération internationale des journalistes (FIJ).

Une situation « catastrophique »

Aux côtés de Shireen Abu Akleh, le journaliste Ali Al Samoudi a également été touché par balle. Il accuse l’armée israélienne d’avoir tiré : « Nous étions en route pour couvrir l’opération de l’armée lorsqu’ils ont ouvert le feu sur nous (…). Une balle m’a atteint. La seconde balle a touché Shireen. » Le premier ministre israélien, Naftali Bennett, a suggéré que la journaliste palestinienne avait succombé à un tir palestinien. Une position qu’Anthony Bellanger juge « tout simplement incroyable ». (...)