
16 mai :
« Notre consœur a été tuée délibérément ». Demain à lire dans l’@humanite_fr les mots très très forts d’Anthony Bellanger, secrétaire générale de la fédération internationale des journalistes qui parle de l’assassinat de la journaliste #ShireenAbuAkleh par l’armée israélienne. pic.twitter.com/0sBPETdRkg
— Thomas Portes (@Portes_Thomas) May 15, 2022
Shireen Abu Akleh était une journaliste de terrain parfaitement identifiable. La vedette de la chaîne panarabe Al-Jazeera portait un gilet siglé « presse » lorsqu’elle a été tuée par balle, mercredi 11 mai, alors qu’elle couvrait des affrontements à Jénine en Cisjordanie occupée. « C’est un drame. Une consœur a été assassinée délibérément par l’armée israélienne ! » tonne Anthony Bellanger, secrétaire général de la Fédération internationale des journalistes (FIJ).
Une situation « catastrophique »
Aux côtés de Shireen Abu Akleh, le journaliste Ali Al Samoudi a également été touché par balle. Il accuse l’armée israélienne d’avoir tiré : « Nous étions en route pour couvrir l’opération de l’armée lorsqu’ils ont ouvert le feu sur nous (…). Une balle m’a atteint. La seconde balle a touché Shireen. » Le premier ministre israélien, Naftali Bennett, a suggéré que la journaliste palestinienne avait succombé à un tir palestinien. Une position qu’Anthony Bellanger juge « tout simplement incroyable ». (...)