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Le récapitulatif de ce 2ème jour d’audience USA vs Assange
/Unis en solidarité pour Julian Assange./❗️ JOUR 2 MATIN - (1/2) Retranscription en français en temps réel .
Article mis en ligne le 28 octobre 2021

 28 octobre 2021 -
 MATIN.
 Couvert sur Twitter par Kevin Gosztola @kgosztola , Juan Luis Passarelli @jlpasarelli , Stefania Maurizi @SMaurizi Richard Medhurst @richimedhurstet bien d’autres..
 RAPPEL : le verdict ne sera pas rendu avant PLUSIEURS SEMAINES.

Kevin Gosztola : "Devant la Haute Cour de justice britannique, la défense de Julian Assange présente sa (ses) réponse(s) à la tentative du gouvernement des États-Unis d’annuler une décision du tribunal de district, qui a bloqué l’extradition.

Suivez l’évolution de la situation au deuxième jour de l’audience d’appel ⤵️

Récapitulons : Le premier jour, les procureurs de la Couronne, dirigés par James Lewis QC, ont attaqué le travail effectué par la juge de district Vanessa Baraitser, qui a pesé les faits pour déterminer s’il serait "oppressant" pour la santé mentale d’Assange d’accéder à la demande d’extradition du gouvernement américain.

⚖️ 11H30 : Attente....

Nous avons beaucoup entendu parler des "assurances" du gouvernement américain concernant les conditions de détention auxquelles Assange serait soumis en cas d’extradition.
Ses avocats soutiennent que, même si la Haute Cour accepte les assurances, la "conclusion générale du juge quant à l’oppression" n’aurait pas été différente.

L’équipe juridique d’Assange évoquera le rapport de Yahoo ! News qui a attiré l’attention sur la guerre de la CIA contre WikiLeaks et sur les projets d’enlèvement, voire de meurtre, du fondateur de l’organisation médiatique.

⚖️ 11h34 :

La procédure s’ouvre avec Edward Fitzgerald QC qui traite des "motifs d’appel" du gouvernement américain qui concernent des "questions psychiatriques". (Motifs 1, 3, et 4)

Selon M. Fitzgerald, la juge de district a évalué l’état mental d’Assange sur la base du "fait même que son extradition" supprimerait des "facteurs de protection". Par exemple, la perte du soutien familial qu’il a au Royaume-Uni.

Fitzgerald souligne que la perte du soutien familial au Royaume-Uni se produira, que #Assange soit placé à ADX Florence ou non et qu’il soit désigné pour les SAM ou non.

Il traite de la question particulière de la capacité intellectuelle d’Assange à se suicider et de la manière dont son état de santé mentale l’inciterait à le faire. Il mentionne l’affaire Lauri Love.
Fitzgerald : La preuve devant le juge était "écrasante qu’il était probable que les SAMs soient appliqués."

"Ce n’est pas le cas dans lequel ils disaient que c’était impossible." Les propres mots de [l’assistant du procureur] Kromberg étaient que ce serait possible.

Fitzgerald : On ne peut pas s’attendre à ce qu’un juge, lorsqu’il dit qu’il préfère un expert plutôt qu’un autre, donne les raisons de sa décision. (En d’autres termes, les juges ont le droit de préférer certains experts et les affaires passées le reconnaissent).

Puis Fitzgerald cite la décision, montrant que la juge a appliqué le "test élevé" prévu par la loi sur l’extradition pour déterminer si elle serait oppressive. Et elle a même indiqué qu’elle devait tenir compte de l’intérêt public dans l’extradition.

Le juge de la Haute Cour [Holroyde ?] intervient pour dire que le juge de district dans le cas de Lauri Love a conclu qu’il ne réussirait pas à se suicider aux États-Unis.

⚖️ 12h00 :

Fitzgerald dit qu’il y a des raisons d’être sceptique quant à cette conclusion.
Selon lui, la décision de la juge de district contre l’extradition portait sur la santé mentale d’Assange et l’impact qu’elle aurait sur sa santé mentale. Elle ne s’appuyait pas sur les conditions de détention potentielles.

Le juge en chef demande si la position de la défense est qu’un État requérant ne peut pas extrader à moins qu’il puisse "garantir qu’il n’y a aucune chance de réussite d’une tentative de suicide".

Fitzgerald répond :

"Le simple fait que vous ayez des facteurs de protection standard en place n’est pas suffisant."

Fitzgerald ajoute que l’individu doit avoir des troubles mentaux. Il doit présenter un "risque élevé". Ensuite, si l’Etat requérant a des mesures appropriées, il ne peut pas dire : "Si vous vous suicidez, c’est dommage".

Il souligne le point que les États-Unis mettent dans les déclarations des témoins (c’est-à-dire les déclarations de Kromberg) :

"Ils ne se soumettent pas à un contre-interrogatoire. Ils contre-interrogent jusqu’à ce que les vaches viennent paître à la maison les experts de la défense."

(Richard Medhurst @richimedhurst) : La défense soutient que le Parlement a ajouté l’article 91 spécifiquement pour protéger les malades mentaux et physiques, car on ne peut pas supposer que les États-Unis protégeront Assange. En fait, le juge a clairement indiqué que l’extradition aggraverait sa santé et le pousserait à s’enlever la vie.

La Haute Cour demande, quel test la cour peut-elle formuler pour l’avenir ?

Et Fitzgerald dit qu’à l’avenir, tant que le risque élevé de suicide est motivé par des troubles mentaux, l’extradition devrait continuer à être considérée comme oppressive. (...)