
C’est « l’effacement du père ! » ont crié des députés UMP.En cas de désaccord entre les parents, le nom transmis à l’enfant ne serait plus automatiquement celui du père Cette disposition du texte de loi sur le mariage pour tous énerve ... comme en 2002 quand disparaissait le « patronyme ».
Lundi 4 février, au petit matin, alors que l’Hémicycle clairsemé ne comptait plus que quelques députés pugnaces, la question du nom de l’enfant a enflammé l’Assemblée. Un sujet annexe dans les débats sur le mariage pour tous, mais révélateur de l’attachement de certains au patriarcat. L’objet du courroux des bancs de l’UMP ? Cette disposition inscrite dans l’article 2 du texte, concernant la transmission du nom de famille :
« En l’absence de déclaration conjointe à l’officier de l’état civil mentionnant le choix du nom de l’enfant, celui-ci prend le nom de chacun de ses deux parents, dans la limite du premier nom de famille pour chacun d’eux, accolés selon l’ordre alphabétique. » (...)