
Sept jours après le début de sa première mission, le Geo Barents a été autorisé à accoster dans le port italien d’Augusta au sud de la Sicile. Les 410 migrants à bord pourront tous débarquer dans les prochaines heures après avoir respecté le protocole sanitaire mis en place par les autorités italiennes.
Dans la matinée de ce vendredi 18 juin, la Croix-Rouge italienne est montée à bord pour procéder aux premiers tests anti-Covid, selon le compte Twitter de MSF. Tous les migrants seront testés avant leur descente du navire.
Le débarquement des personnes vulnérables, comme les femmes et les enfants, a également commencé vers 11h, ce vendredi.
En raison de la pandémie de Covid-19, les exilés devront obligatoirement observer une période de quarantaine. (...)
Dans la matinée de ce vendredi 18 juin, la Croix-Rouge italienne est montée à bord pour procéder aux premiers tests anti-Covid, selon le compte Twitter de MSF. Tous les migrants seront testés avant leur descente du navire.
Le débarquement des personnes vulnérables, comme les femmes et les enfants, a également commencé vers 11h, ce vendredi.
En raison de la pandémie de Covid-19, les exilés devront obligatoirement observer une période de quarantaine. (...)
En tout, ce sont 410 rescapés qui se trouvent à bord du navire humanitaire : 299 hommes, 12 femmes dont une enceinte, et 99 mineurs dont 91 non-accompagnés. La majorité des rescapés ont déclaré être Syriens, mais on compte aussi des Éthiopiens, des Bangladais, des Érythréens et plusieurs autres nationalités. (...)
Selon l’Organisation internationale des migrations (OIM), plus de 670 personnes sont mortes sur la route maritime de Méditerranée centrale, depuis le début de l’année. (...)
Alors que la quasi-totalité des navires humanitaires venant en aide aux migrants en Méditerranée sont bloqués par l’Italie dans des ports du pays pour des "irrégularités", aucun navire humanitaire ne sillonne actuellement la SAR zone.
La rédaction tient à rappeler que les navires humanitaires (Ocean Viking, Sea Watch, Mare Jonio….) sillonnent une partie très limitée de la mer Méditerranée. La présence de ces ONG est loin d’être une garantie de secours pour les migrants qui veulent tenter la traversée depuis les côtes africaines. Beaucoup d’embarcations passent inaperçues dans l’immensité de la mer. Beaucoup de canots sombrent aussi sans avoir été repérés. La Méditerranée reste aujourd’hui la route maritime la plus meurtrière au monde.