Cresson alénois, agastaches au parfum de menthe-réglisse, soucis, roses d’Inde, poacées, eupatoire chanvrine... « Pour un tel inventaire, il faudrait un Prévert. » La fantaisie lexicale traduit toute la richesse du jardin qui, en ce début d’automne, reprend mille formes et mille couleurs
On a fait une petite halte dans le parc du domaine de Chamarande pour goûter les plats locavores de la « cuisine mobile ». Celle-ci arrive chaque week-end à vélo dans la cour du château depuis son entrepôt situé dans les dépendances.
Aujourd’hui, Anne, la cuisinière, nous fait goûter sa carte, arrosée de vin de cresson et de bière de Seine-et-Marne. Lestés de potage de cresson, terrine de croque-monsieur, flan à la crème et sorbets rhubarbe-fleur de sureau et cerise menthe de Milly la Forêt, nous avons pédalé jusqu’au jardin. Le tapis d’herbes naissantes de la semaine dernière a bien poussé, invitant à la sieste… (...)
Cette semaine nous avons encore cueilli des tomates (1 kg), des haricots verts (1 kg), de l’oseille, de la sarriette, du romarin, du thym, de la menthe et de la ciboulette. Les abeilles ont toujours de quoi se nourrir avec les cosmos, les agastaches au parfum de menthe-réglisse, les verveines, les soucis et les roses d’Inde. (...)