
#Ciné | Le film La voix d'Aïda, soutenu par la #LDH, sort en salle le 22 septembre. Une projection-débat en avant-première aura lieu le 14/09 au cinéma des 7 Parnassiens à Paris, avec Maryse Artiguelong, vice-présidente de la LDH.
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— LDH France (@LDH_Fr) September 12, 2021
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Srebrenica, juillet 1995.
Modeste professeure d’anglais, Aida vient d’être réquisitionnée comme interprète auprès des Casques Bleus, stationnés aux abords de la ville.
Leur camp est débordé : les habitants viennent y chercher refuge par milliers, terrorisés par l’arrivée imminente de l’armée serbe. Chargée de traduire les consignes et rassurer la foule, Aida est bientôt gagnée par la certitude que le pire est inévitable. Elle décide alors de tout tenter pour sauver son mari et ses deux fils, coincés derrière les grilles du camp (...)
C’est l’une des grandes révélations de cette Mostra de Venise 2020, qui a bravé la tempête pour avoir lieu coûte que coûte en présentiel, là où tant d’autres festivals étaient contraints d’abdiquer devant le virus et d’annuler leur édition, de reporter ou de basculer sur un format digital.
Depuis lors, La Voix d’Aïda (Quo Vadis Aida de son titre original) n’a pas arrêté de faire parler de lui. Sélectionné pour représenter son pays d’origine, la Bosnie, aux Oscars, le film se retrouve finalement dans la très select liste des nommés à l’Oscar du meilleur film étranger 2021 (décerné sans trop de surprise au Drunk de Thomas Vinterberg). Belle performance ! (...)
Outre le sentiment d’asphyxie que procure le film, la réalisation reste toujours au plus près d’Aïda, nous la suivons dans ses courses à travers le hangar de l’ONU, à se démener pour remplir sa mission de traductrice et pour sauver sa famille, coincée à l’extérieur du camp. Un climat immersif que l’on retrouvait dans le film récompensé à Cannes en 2015. (...)