
Après être restée ouverte au public pendant près de vingt ans, la CLIN du Blayais (qui dépend du Conseil Départemental) a décidé de se réunir désormais à huis-clos, une décision clairement prise pour exclure Tchernoblaye qui, chaque année, assistait pacifiquement aux débats... mais posait aussi des questions probablement jugées gênantes !
Cette décision rétrograde, digne de l’URSS, est prise alors que l’industrie nucléaire est plongée dans le plus grave scandale industriel, à savoir la production de milliers de pièces défectueuses dans les usines Areva du Creusot, et alors qu’EDF veut prolonger de façon irresponsable la durée de vie des centrales obsolètes comme celle du Blayais.
Le danger nucléaire ne regarde-t-il pas les citoyens, qui seront pourtant les premières victimes d’un Fukushima français ? Faut-il laisser EDF décider sans discussion de prolonger la durée de vie de la centrale du Blayais ? (...)