
Coup de théâtre.
Le Parquet d'Aix-en-Provence a décidé de se retirer la veille du procès en appel de Martine Landry.
Après 3 ans d'acharnement judiciaire, notre militante est donc DÉFINITIVEMENT relaxée ! #JusticePourMartine pic.twitter.com/k4W9uAPKTQ
— Amnesty France (@amnestyfrance) July 7, 2020
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Relaxée en première instance, l’observatrice d’Amnesty International devait comparaître mercredi, en appel, à Aix-en-Provence, pour avoir aidé trois jeunes mineurs guinéens, en 2017, à Menton. Mais à quelques heures du procès, surprise : les charges sont finalement abandonnées.
Le Parquet vient d’annoncer, 24 heures avant l’ouverture de son procès, prévu ce mercredi 8 juillet, devant la Cour d’appel d’Aix en Provence, qu’il abandonnait toutes les poursuites à l’encontre la responsable azuréenne d’Amnesty International (AI), Martine Landry.
L’accusation avait déjà bien eu du mal à soutenir, devant le tribunal correctionnel de Nice, l’an dernier, son argumentation visant à faire passer pour un délit le geste solidaire de l’observatrice, également bénévole au sein de l’Association nationale d’assistance aux frontières pour les étrangers (Anafé). Martine Landry était accusée d’avoir fait illégalement entrer trois jeunes mineurs guinéens sur le territoire français. (...)