
Ce nouvel événement décidé par l’ONU invite à penser les politiques publiques sous l’angle du bien-être.
Mercredi 20 mars 2013, ce sera la première Journée internationale du bonheur. C’est l’Assemblée générale de l’ONU qui a décidé, par une résolution adoptée le 12 juillet 2012, d’intégrer ce nouvel événement dans le calendrier déjà bien chargé des « journées internationales » (le 20 mars est aussi celle de la Francophonie).
Le concept, au premier abord, incite à la moquerie. Pourra-t-on être malheureux en cette Journée du bonheur ? Mais en dépassant l’ironie, on peut y trouver un vrai motif de réflexion. Car si l’ONU insiste sur « l’importance de la recherche du bonheur et du bien- être », c’est d’abord pour souligner qu’elle doit guider les politiques publiques.
La résolution du 12 juillet 2012 vise en fait à renforcer une résolution adoptée un an plus tôt (Le bonheur : vers une approche globale du développement), qui appelait les États membres à « élaborer de nouvelles mesures qui tiennent mieux compte de l’importance de la recherche du bonheur et du bien-être pour le développement afin d’orienter leurs politiques nationales ». Le texte souligne « qu’il faut envisager la croissance économique dans une optique plus large, plus équitable et plus équilibrée, qui favorise le développement durable, l’élimination de la pauvreté, ainsi que le bonheur et le bien-être de tous les peuples ». (...)
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