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La télévision suscite la violence, le gouvernement ne fait rien
Article mis en ligne le 9 octobre 2011

Dans une lettre au Premier ministre François Fillon, l’association Enfance-Télé : Danger ? constate que rien n’est fait pour limiter l’exposition des enfants à la télévision, où les scènes de violence se multiplient.

(...) La télé-violence croissante qui imprègne l’esprit des enfants, de nous tous, induit une société toujours plus violente !

La situation présente convient-elle ? Pour faire écho à l’interrogation du Conseil Français des Associations des Droits de l’Enfant, les responsables politiques n’aiment-ils pas les enfants ? La Protection de l’Enfance est-elle abandonnée ?

Monsieur Fréderic Mitterrand [ministre de la Culture], questionné par ses pairs, brandit la loi du 9 septembre 1986 : « La communication est libre », loi qui a écrasé la protection de l’enfance à la télévision.

Le CSA, dont un seul sage sur neuf est responsable de la Protection de l’Enfance, rappelle ses bonnes intentions et les vertus d’une signalétique expliquée une fois par an et qui autorise de nombreuses dérives… impunies. « Nous ne voulons pas d’une télévision aseptisée », déclarait Agnès Vincent-Deray en novembre 2009, après avoir fait le constat pour La Croix d’une « augmentation substantielle et alarmante des violences à la TV » notamment Canal+, NRJ12, TMC et Virgin 17 (chaînes primées par les jeunes).

87%, soit une majorité écrasante des Français a conscience d’un « déchaînement et d’une montée en puissance de violences sur et par les enfants ». Les actualités quotidiennes sont la réplique des images révoltantes, omniprésentes sur nos écrans. (Ex : Dimanche 24 juillet, un jeune homme de 20 ans, battu à mort, est retrouvé nu à Aix-en-Provence.) Les violences télévisuelles et sur autres écrans constituent une imprégnation fusionnelle permanente, suppléant toute forme d’éducation, engendrant des « individus pas ou mal socialisés qui ne savent pas ce qui est mal ou indécent ». (...) Wikio