
L’association pour l’accueil des réfugiés en Val de l’Eyre compte plus de 200 adhérents. En 2017, elle a permis de recevoir 49 personnes dont des mineurs isolés.
« Devant la détresse des personnes contraintes à l’exil, chacun de nous a un jour décidé de ne pas rester passif. » Samedi matin, à Mios, Philippe Mora, l’un des six coprésidents, a ouvert l’assemblée générale de l’association Areve (Accueil des réfugiés en Val de l’Eyre). Affirmant haut et t fort que « la crise migratoire n’existe que dans les propos de ceux qui ont peur de recevoir et de partager un peu. »
Ce qui n’est pas le cas des 48 familles, réparties sur 16 communes sur le bassin d’Arcachon, le Val de l’Eyre et la région bordelaise et qui, en 2017, ont permis à Areve d’accueillir 49 personnes de 12 nationalités (majoritairement des Guinéens, Soudanais, Azerbaïdjanais, Ukrainiens, Géorgiens, Syriens et Afghans). Forte de 210 adhérents contre 85 en 2016, l’association voit la « solidarité citoyenne » gagner du terrain. Alors que le contexte, lui, se durcit. (...)