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“La représentante Tlaib introduit un amendement de réforme de l’Espionage Act qui protégerait les journalistes et leurs sources.”
Communiqué de presse — Assange Defense — 8 juillet 2022 -
Article mis en ligne le 11 juillet 2022
dernière modification le 10 juillet 2022

La représentante Rashida Tlaib (femme politique américaine membre des Socialistes démocrates d’Amérique et du Parti démocrate.) a introduit un amendement à la loi 2022 d’autorisation de la défense nationale qui réformerait la loi draconienne de 1917 sur l’espionnage afin de protéger les lanceurs d’alerte et les éditeurs contre les poursuites.

Defending Rights and Dissent explique à quel point la promulgation de cette réforme serait importante :

L’amendement Tlaib met des barrages routiers devant le gouvernement, rendant plus difficile l’inculpation des lanceurs d’alerte en vertu de la loi sur l’espionnage, et permettant à ces derniers de se défendre s’ils sont inculpés. Plus précisément, l’amendement :

— exige du gouvernement qu’il prouve l’intention spécifique de nuire aux États-Unis,

— exige que l’information exposée soit effectivement classifiée de manière appropriée,

— Permet à un défendeur accusé en vertu de la loi sur l’espionnage de témoigner de l’objectif de la divulgation de l’information,

— Crée une défense d’intérêt public.

— En outre, l’amendement saperait les efforts du gouvernement pour poursuivre Julian Assange - ou tout autre éditeur ou journaliste à l’avenir - en vertu de la loi sur l’espionnage en excluant les journalistes, les éditeurs et les membres du grand public de sa juridiction.

Comme le dit Trevor Timm, de la Freedom of the Press Foundation, "le Congrès a une chance historique de protéger les journalistes et les lanceurs d’alerte dans le projet de loi d’autorisation de la défense de cette année".

Le coprésident d’Assange Defense et lanceur d’alerte des Pentagon Papers, Daniel Ellsberg, a réagi à l’amendement dans une déclaration au journaliste Ryan Grim :

"Depuis un demi-siècle, à commencer par mes propres poursuites, aucun lanceur d’alerte accusé d’avoir violé l’Espionage Act de 1917 n’a eu, ou ne pouvait avoir, un procès équitable. Ces amendements, attendus depuis longtemps, permettraient de remédier à cette injustice, de protéger la liberté de la presse selon le premier amendement et d’encourager la divulgation de la vérité, qui est d’une importance vitale."