
« N’appelez pas cela une révolte ! Cela s’appelle une révolution », scandent ce dimanche 2 octobre des étudiants de l’université Shahid Beheshti de Téhéran en brûlant un voile obligatoire, en tant que symbole du régime islamique depuis son instauration en #Iran il y a 43 ans. pic.twitter.com/taU5xxyeEO
— Armin Arefi (@arminarefi) October 2, 2022
Mobilisation importante des étudiantes et des étudiants de l’université d’Ispahan après la nuit d’horreur de l’université de Sharif à Téhéran. La lutte continue. #Iran #MahsaAmini pic.twitter.com/pzbMJSV9E0
— Farid Vahid (@FaridVahiid) October 3, 2022
La beauté de ces images… #Iran #MahsaAmini pic.twitter.com/XfUQLV9T1X
— Farid Vahid (@FaridVahiid) October 3, 2022
#Iran Les manifestations entrent dans leur troisième semaine. La détermination des protestataires n’a pas faibli face au silence, pour l’instant, du guide suprême, Ali Khamenei. Pour le régime islamique, la répression est la seule réponse.https://t.co/mXuVOFgbST
— L'Humanité (@humanite_fr) October 3, 2022
Si la répression est particulièrement terrible ce soir à Téhéran, c’est parce qu’ils ont compris que ces jeunes ne lâcheront pas, que ces femmes ne pardonneront pas l’assassinat de #MahsaAmini, que les Iraniennes et les Iraniens veulent être libres ! #Iran pic.twitter.com/ndl4CGxLHu
— Farid Vahid (@FaridVahiid) October 2, 2022
La station « Théatre de la ville » du métro de Téhéran gronde à son tour samedi 1er octobre. Une foule y scande « Iranien plein d’honneur, soutiens-nous ! Soutiens-nous ! ». Les manifestants appellent l’ensemble de la population à rejoindre la contestation en #Iran. #MahsaAmini pic.twitter.com/MF1b0GckbY
— Armin Arefi (@arminarefi) October 2, 2022
URGENT @afpfr : le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, accuse les « émeutes » qui secouent l'#Iran d'être fomentées par les USA et Israël. Traduction : la plus haute autorité de l'État ne fera aucune concession aux manifestants et répondra par la force. #MahsaAmini
— Armin Arefi (@arminarefi) October 3, 2022
Les lycéennes en #Iran, 17 jours après l’assassinat de #MahsaAmini : pic.twitter.com/b48iguRoq8
— Farid Vahid (@FaridVahiid) October 3, 2022
Des images incroyables ! Les jeunes élèves d’une école en #Iran retirent leur voile et forcent un responsable du ministère de l’Éducation de quitter les lieux ! Les adolescents aussi luttent pour la liberté. #Iran #MahsaAmini pic.twitter.com/7CFO7NoogG
— Farid Vahid (@FaridVahiid) October 3, 2022
Des écolières de Karaj (ouest de Téhéran) profitent de la sortie des cours pour retirer leur voile et scander « Mort au dictateur ! ». Qui va arrêter cette vague ? #Iran #MahsaAmini pic.twitter.com/EFD039oIhR
— Armin Arefi (@arminarefi) October 3, 2022
Dans la ville kurde de Sanandaj, dans l’ouest de l’#Iran, des femmes se sont rassemblées dans le centre-ville et ont enlevé leur voile obligatoire, aux cris de « Femme, vie, liberté ! », les 3 mots d’ordre de la contestation. #MahsaAmini pic.twitter.com/SDHzryBtxF
— Armin Arefi (@arminarefi) October 3, 2022
Lire aussi :
Iran- Place de la République, Paris donne de la voix pour l’Iran
En Iran, beaucoup ont l’impression que la France les a lâchés. La photo de la poignée de main Macron-Raïssi, et les policiers gazant des manifestants près de l’ambassade d’Iran, en plus de la relativement faible couverture médiatique, mâtinée de surcroît de récupération politique (dans le débat sur le port du voile en France), n’ont pas arrangé cette perception.
Cette après-midi, à 17:00, heure d’Iran (l’heure à laquelle la rue se donne chaque jour rendez-vous avec son avenir), plusieurs milliers de parisiens (dont beaucoup de non iraniens) se sont employés à rétablir la situation.
(...)
La presse française n’a pas encore relayé grand chose, à part les sifflets à Sandrine Rousseau... Mais il y a quand même un article de RFI en anglais, là :