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La justice cambodgienne contre des militantes
Article mis en ligne le 28 décembre 2012

Deux Cambodgiennes leaders de la contestation contre les expulsions forcées ont été condamnées, pour d’autres faits. Des ONG dénoncent une instrumentalisation de la justice.

Yorm Bopha a été condamnée, jeudi 27 décembre, à trois ans de prison pour « violences intentionnelles ». La veille, Tim Sakmony a été reconnue coupable de fraude et condamnée à de la prison avec sursis.

Ces deux femmes vivant à Phnom Penh, la capitale du Cambodge, « ont joué un rôle prépondérant dans le mouvement de protestation contre les expulsions forcées des habitants de leurs quartiers respectifs » souligne Amnesty International qui les considère comme des prisonnières d’opinion. Les autorités ont « retenu des charges sans fondement à l’encontre de ces femmes ». Yorm Bopha, 29 ans, était accusée d’avoir, avec son mari, agressé un voleur. Tim Sakmony, grand-mère de 65 ans, d’avoir menti pour une demande de relogement au nom de son fils handicapé. Elle aura passé 113 jours en détention provisoire.

Pour Amnesty International, les deux femmes, qui nient les faits qui leur sont reprochés, ont en fait été punies « parce qu’elles ont joué un rôle de chef de file en prônant pacifiquement le respect du droit à un logement convenable ». (...)