
Dans un film exceptionnel, fort notamment des images et paroles clandestines recueillies par d’héroïques Iraniennes-reporters, la journaliste Manon Loizeau a soulevé, le 14 juin sur Arte, la chape de plomb du régime islamiste. La Tchétchénie, l’Iran... : où s’enracine donc, chez Manon Loizeau, ce combat permanent contre la répression, avec les résistants ?
Samedi matin 11 juin, Saint-Malo. Un public enthousiaste ovationne, debout, Manon Loizeau. Son film "Chroniques d’un Iran interdit", programmé en avant-première, vient de créer l’ évènement au Festival Étonnants Voyageurs. Le lendemain, à une terrasse, devant un café, Manon Loizeau savoure encore. Elle est heureuse pour eux, là-bas.(...)
Pour contourner le non iranien, Manon Loizeau envoie dix petites caméras clandestinement. Des volontaires, des femmes, s’en saisissent. « Il y a aussi un vrai mouvement féministe en Iran. Elles se battent pour leurs droits. Elles ont une grande force, elles n’ont plus rien à perdre. » Trois parviendront à déjouer la surveillance et à transmettre les images. (...)