
« Le but du futur est le chômage total.
Ainsi nous pourrons jouer. »
Arthur Clarke, écrivain de science-fiction et futurologue
Plus vous êtes proche de votre téléphone, plus vous êtes loin des autres. Le marché du portable et sa « nécessité inventée » et réinventée à chaque minute est en train de fabriquer des zombies flamboyants. Une nouvelle race est née… Ce qu’il y a d’intelligent dans les portables c’est la compagnie qui, à l’autre bout du monde, vous a concocté un réseau ressemblant étrangement à un dortoir planétaire. Communiquer (sic) jusqu’à ne plus penser… En « nous » reliant de loin, en nous distançant de proche, en bricolant un monde où tout doit être transformé en numérique, afin de tout robotiser.
Enrichissement et pouvoir par l’invisible.
Les technologies de la numérisation sont les outils modernes pour la création d’un travailleur aseptisé de la matière grise, mais surtout écrasé par la capacité illimitée à lui voler son travail, son salaire, ses rapports humains. Car, une fois ce nouvel esclave « brisé », soumis, sa révolte contre le système sera une révolte contrôlée par ceux qui possèdent suffisamment de pouvoir et de ressources monétaires pour le contrôle total des populations. L’impérialisme numérique est en train de disloquer et défibrer l’essence même humaine.
L’enrichissement par l’invisible, c’est la pauvreté dans le monde réel. On aura un portable quelque part en Afrique, mais pas d’eau. Plus personne ne frappe à la porte. Plus personne n’ira vous demander du sucre pour votre café, ou du lait. Mais, surtout, tous les rapports avec vos employeurs seront désormais devenus un dialogue entre vous et la machine, puisque plus personne ne sait trop pour qui il travaille vraiment. Et ils auront sans doute pour patron un robot. C’est la seule chose qui ne changera pas.
Fortune Fortuna
C’est une église qui n’a pas de pierres, dont le clocher est une antenne de relais. La cathédrale moderne, l’ultime beauté, c’est Facebook, Tweeter, Google, Amazon, tous des oiseaux de malheur déguisés en Arphan des pièges… Et le grand fleuve qui transportent tout, c’est l’internet. Le point de convergence ultime. Les bâtisseurs modernes n’ont pas créé la chapelle Sixtine. Ils on créé et continuent de fignoler ce soi disant progrès qui se débarrasse de l’homme pour faire place à la machine.
Une fois les fortunes acquises de cet invisible, il pourra alors servir à acheter ce qui est tangible et nécessaire. Et c’est déjà actif … C’est le Big Brother de la thésaurisation continue qui n’a aucun lien avec l’amélioration de l’humanité. Cet argent sert seulement à créer d’autres fortunes jusqu’aux liaisons mafieuses des monstrueuses entreprises liant leurs capitaux afin d’acheter d’autres monstres. On sculpte les monstres jusqu’à la créature idéale…robotique. (...)
Le dirigeant est devenu le dirigé . Ce n’est plus qu’une gélatine bavarde, infiltrée par des lobbyistes au service de ce nouveau pouvoir dont… elle a besoin. La marge de manœuvre des politiciens, leurs luttes de partis, leurs conflits internes, fait de celle-ci le spectacle de façade au théâtre de marionnettes dont le discours est un blabla de formules . L’illusion est parfaite. (...)
Les prédateurs mondialistes ne se contentent plus d’utiliser les habitants, ils avalent les avoirs des pays, leur culture, le droit de vivre.
Pour les politiciens, les marges de manœuvres sont si minces qu’on finit par ne plus avancer. (...)
Les prédateurs mondialistes ne se contentent plus d’utiliser les habitants, ils avalent les avoirs des pays, leur culture, le droit de vivre.
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La déshumanisation parfaite
Nous vivons dorénavant dans un camp de concentration, un ghetto aux murs indistincts : Arbres, rivières, lacs, océans, animaux, climats, vaches, humains, crapauds, enfants, familles, sont désormais dominés et administrés à des fins de capitalisation et de contrôle pour produire… du capital. Pis encore, comme disparaissent peu à peu les journaux, est engloutie la réalité de ce monde outrageusement numérisée et soumis à la cravache des algorithmes. (...)
Notez que l’on ne parle pas de la vie. C’est la douce naissance du pays-prison, du citoyen délesté de ses droits de vivre, de ses biens, enfermé dans l’épouvantail du circuit chômage-travail. Le Nouvel Ordre Mondial passe par la sculpture du cerveau. On n’améliore pas le monde, on le transforme. On le transforme un homme à la fois. Assis derrière son ordinateur, son Iphone, Ipad, branché aux multiples applications qui ont pour but de cumuler de l’information. Consommer a dépassé le pouvoir de penser. Mais surtout de jeter un regard philosophique sur notre nature et notre art de vivre.
Mais la déshumanisation la plus « parfaite » est la perte totale de liberté tout en vivant dans un pays devenu virtuel. La perte du réel, de la sensibilité, de l’extraction de notre nature profonde selon les normes et lois en accord avec la structure et les matériaux desquels nous sommes nés. (...)
La véritable révolution sera de briser et d’abattre le plus hétéroclite des dictateurs jamais vu sur cette planète : un être qui n’en est pas un, mais un avoir qui est le tout qui s’incruste insidieusement. Le tout pour le TOUT menant vers le rien…