
Ce 27 janvier depuis 17h00, plus de 200 militant.e.s issus de 25 collectifs différents empêchent la tenue de la conférence « Back From Davos » organisée par le Cercle de Lorraine en plein centre de Bruxelles. Ils et elles se sont cadenassés aux entrées grâce à des dispositifs d’envergure. Militants anticapitalistes, gilets jaunes, activistes climatiques, jeunes, féministes et syndicalistes dénoncent l’accumulation de profit pour une minorité, qui souffle à l’oreille de certains politiques, responsable de la destruction de la planète et des inégalités.
Chaque année à Bruxelles, une conférence de débriefing « Back From Davos » est organisée. Cette année, elle a lieu au Cercle Loraine. Cette conférence réunit, sur invitation uniquement, des dirigeant.e.s d’entreprise, Ministres et autres politiciens pour « discuter » des conclusions du Forum de Davos.
Cette année, militants anticapitalistes, féministes, jeunes, gilets jaunes, activistes climatiques de divers horizons et syndicalistes ont rassemblé leurs forces pour empêcher la tenue de cette conférence. Plus de 200 personnes bloquent les différentes entrées de la conférence depuis 17h et y resteront jusqu’à l’annulation de celle-ci. Différents collectifs** revendiquent l’action : Une déclaration commune a été lue par les activistes pour interpeller l’ensemble de la société sur l’urgence de se mettre en résistance en passant à l’action directe.
Pour elles et eux, ce genre de soirée entretient un système économique responsable de la destruction de la planète, détricotant les solidarités et les droits sociaux au profit de l’accumulation de richesse et de pouvoir par une minorité. Ils entendent remettre la lutte des classes au coeur de leur action collective. (...)
Cette action se veut être le début d’une année de nouvelles résistances par l’ensemble des collectifs présents qui s’allient et appellent chacun.e à s’organiser collectivement pour reprendre du pouvoir d’agir, pour entrer en résistance, et faire fronts communs, pour passer des actions symboliques aux actions concrètes. Elle s’inscrit également dans l’agenda des mobilisations sociales en cours (...)