
Face à des attaques continuelles qu’on n’en finirait plus de lister, force est de constater que les réactions syndicales ne furent guère à la hauteur (le conflit sur les retraites en est l’illustration). Le puzzle du démembrement de l’Éducation nationale n’est que trop souvent appréhendé “réforme” par “réforme”, secteur par secteur, sans que la logique de l’ensemble ne soit prise en compte.
Face aux conditions de la rentrée, il nous faut plus que jamais nous mobiliser, pour, chacunE dans nos organisations syndicales, œuvrer à :
– une journée de grève dès la rentrée dans le cadre unitaire le plus large possible, s’accompagnant d’AG pour informer et mobiliser les collègues pour les suites de l’action ;
– un bilan des moyens volés à l’école publique : suppressions de classes et de formations, de postes et d’emplois ;
– une campagne d’explication sur l’extension à la rentrée du fichage des élèves (Base-élèves, AFFELNET 6ème, SCONET) et des compétences de l’école du socle commun (Livret personnel de compétences LPC) de l’École au Collège, et contre leur mise en place ;
– des prises de contacts avec les organisations de parents d’élèves, et aussi d’étudiantEs et de lycéeNNes, pour que ces actions soient les plus larges et massives possibles ;
– la diffusion large des informations indispensables et des initiatives existantes, accompagnée d’un calendrier de mobilisation prévu avant la fin de l’année scolaire.
Vaste chantier auquel la Semaine d’Émancipation pour sa part s’attellera dès juillet.(...) Wikio