
Le premier ministre polonais a évoqué l’hypothèse que son pays ne ratifie pas l’ACTA, évoquant un danger pour la liberté d’expression. Toute la semaine, des manifestations se sont déroulées en Pologne et plusieurs attaques informatiques ont frappé les sites web officiels.
Au sein de l’Union européenne, les pays impliqués dans les négociations sur l’accord commercial anti-contrefaçon (ACTA) et qui n’ont pas encore officiellement signés le projet de traité sont désormais très minoritaires. Sur les 27 États membres, 5 d’entre eux ne l’ont toujours pas signé. Il s’agit de l’Allemagne, de Chypre, de l’Estonie, des Pays-Bas et de la Slovaquie.
Parmi les pays signataires, tout n’est cependant pas encore acquis. En Pologne, qui a connu des manifestations importantes contre l’ACTA ces derniers jours, le premier ministre Donald Tusk a laissé entendre que son pays pourrait ne pas ratifier le document. (...)
un vent de défiance souffle aussi chez les eurodéputés, en témoigne la démission surprise du rapporteur de l’ACTA au Parlement.
Signe de la tension autour de ce texte, le Parlement européen a aussi pris pour cible ces derniers jours par des cyber-attaques, alors que c’est bien le Conseil qui a signé. "Les attaques tout azimut brouillent les revendications des hacktivistes. Les hacktivistes s’en prennent au Parlement européen qui est pourtant le dernier rempart contre l’ACTA" avait réagi Françoise Castex, eurodéputée.
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