
Le campement de la Prairie aux filtres, c’est fini. Après plus de trois semaines d’agitation anti-loppsi, labourant la ville de Toulouse en long et en large, travaillant à lever les consciences, la centaine d’occupants des bords de la Garonne a plié bagage proprement, laissant un souvenir ébloui au jardinier, content de retrouver sa pelouse en si bon état – et au journal local, La Dépêche, qui leur rend un sympathique hommage. Et rappelle qu’« ils ont levé le camp et se sont divisés pour mieux se réunifier ».
Ils ont nettoyé et laissé des fleurs et des sculptures en bois. Les anti-Loppsi 2 poursuivent leur combat(...)Les manifestants qui ont choisi l’autogestion ont décidé de partir en catimini, pendant la nuit.(...)
Thierry Cabrol, est jardinier pour la mairie. La brouette vide, il s’enthousiasme : « C’est impressionnant ! Ils ont respecté notre travail, comme rarement ». Les campeurs ont donné une partie du matériel récupéré à l’association des enfants de Don Quichotte qui aide à l’hébergement des sans-abris. Ils avaient précautionneusement gardé les mottes d’herbes creusées pour l’installation des yourtes et tipis.(...)
« Ils nous offraient le café tous les jours. Même s’ils avaient un look effrayant, il y avait un grand respect chez ces gens-là » ajoute le jardinier.(...)
« les lois liberticides doivent être supprimées, nous allons garder la dynamique créée dans un climat respectueux et pacifiste » (...)