
rappelant que « tous les enfants vivants sur l’ensemble du territoire » ont des « droits fondamentaux » ratifiés par la France en 1990.
« Le droit français est clair, rien ne peut s’opposer à la présence d’un enfant dans une école, même si les conditions du stationnement de ses parents sont contestables ou illégales ».
...Sur la question des enfants Roms, elle insiste sur les raisons de « misère et les discriminations vécues dans leurs pays d’origne qui ont conduit leurs parents à vivre dans une très grande précarité à proximité des agglomérations françaises ».
Elle revient également sur le côté « brutal » et « incompréhensible » qu’ont vécu ces enfants suite à un retour « vers un lieu inconnu » où leur scolarisation sera « incertaine ».
« D’autres ont assisté à l’écrasement des roulottes ou des abris de fortune qui leur servaient d’habitat », observe-t-elle...
« ces méthodes d’évacuation des campements, réalisées dans le cadre d’une sur-médiatisation voulue par les pouvoirs publics ont soulevé inquiétude et indignation chez les acteurs en charge de l’enfance ainsi que de nombreux citoyens », note encore Mme Versini....