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Ouest-France
La Cour de cassation valide un enregistrement d’Alexandre Benalla et Vincent Crase
Article mis en ligne le 2 décembre 2020

Ce mardi 1er octobre, la Cour de Cassation a refusé d’invalider les enregistrements d’Alexandre Benalla et Vincent Crase, les montrant en train de discuter en juillet 2018, violant leur contrôle judiciaire.

La Cour de cassation a refusé ce mardi 1er décembre d’invalider les enregistrements d’une rencontre entre Alexandre Benalla et Vincent Crase en violation de leur contrôle judiciaire, qui les avait brièvement conduits en prison en février 2019, selon un arrêt consulté par l’AFP.

Contrôle judiciaire révoqué

Les enregistrements, diffusés par Mediapart le 31 janvier 2019, avaient révélé que l’ancien collaborateur du président Macron et son ami, ex-employé de LREM, s’étaient retrouvés le 26 juillet 2018, quatre jours après leur mise en examen dans l’affaire des violences du 1er-Mai.

La publication de ces enregistrements, dont l’origine reste inconnue, avait conduit les juges à révoquer le contrôle judiciaire des deux hommes et à les placer en détention provisoire le 19 février 2019. Ils avaient obtenu en appel leur remise en liberté une semaine plus tard.

La défense des deux hommes contestait la validité du recours à ces enregistrements par la justice, soupçonnant qu’ils aient été réalisés par des services de renseignement (...)

Après leur diffusion par Mediapart, les deux hommes avaient déposé une plainte au pénal pour "détention illicite d’appareils ou dispositifs techniques de nature à permettre la réalisation d’interceptions", "atteinte à l’intimité de la vie privée", "atteinte à la représentation de la personne" et pour "faux".

Le parquet de Paris a, de son côté, chargé la Brigade criminelle d’identifier les conditions d’enregistrement et l’origine de ces mystérieuses captations.

Dans ces enregistrements, les deux hommes évoquaient notamment le contrat de sécurité signé entre la société de M. Crase et un oligarque russe, Iskander Makhmudov, visé par une enquête du parquet national financier. (...)