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La CNIL lance son dispositif de recueil des signalements de lanceurs d’alerte
#lanceursdalerte #CNIL
Article mis en ligne le 28 novembre 2022

La CNIL n’a pas (ou pas encore) officiellement communiqué à ce sujet, mais elle vient de mettre en place « un dispositif spécifique pour recueillir et traiter les signalements des lanceurs d’alerte ». Quarante autres autorités compétentes sont censées, elles aussi, permettre à des lanceurs d’alerte de les contacter de la sorte.

Le dispositif fait suite à la publication du décret du 3 octobre 2022 « relatif aux procédures de recueil et de traitement des signalements émis par les lanceurs d’alerte et fixant la liste des autorités externes [...] visant à améliorer la protection des lanceurs d’alerte ».

La CNIL y figurait, aux côtés de quarante d’autres « autorités compétentes » pour recueillir et traiter les « signalements externes » émanant de lanceurs d’alertes et relevant de leurs champs de compétences respectifs (marchés publics, environnement, santé publique, etc). 

Cette faculté avait été rajoutée à la loi dite Sapin II du 9 décembre 2016 relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique par la loi du 21 mars 2022 visant à améliorer la protection des lanceurs d’alerte.

Sont également concernées l’Agence française anticorruption (AFA) pour les atteintes à la probité, la DGCCRF et l’Autorité de la concurrence pour les pratiques anticoncurrentielles, les Conseils nationaux de l’ordre des médecins, des infirmiers, pharmaciens, vétérinaires, sages-femmes ou chirurgiens-dentistes, l’Agence Santé publique France, la Haute autorité de santé, le Contrôle général des armées, l’ANSSI ou encore le Défenseur des droits.

Ces 41 autorités administratives ou publiques indépendantes, ordres professionnels et « personnes morales chargées d’une mission de service public » doivent publier sur leurs sites web, « dans une section distincte, aisément identifiable et accessible », des informations (...)

Elles doivent en effet, et en outre, rendre compte annuellement de leur action au Défenseur des droits, et lui adresser un rapport sur le fonctionnement de leurs procédures de recueil et de traitement des signalements (...)

Un décret salutaire, mais décevant (...)