
Qu’il s’agisse d’une guerre qui n’en finit pas ou de la solitude d’un violoncelliste qui joue sans jamais s’arrêter, Les Chevaux à la fenêtre et Mais qu’est-ce qu’on fait du violoncelle ? interrogent autant la vanité de l’héroïsme ou la manipulation de l’autre au nom des grandes idées creuses comme la « patrie » ou le « devoir », que la différence et l’exclusion.
Que faire avec la haine, avec l’impatience, avec la folie ? Commentremodeler le monde, le faire à nouveau tenir en équilibre ? Dans ces deux pièces, « c’est l’auteur lui-même qui prend les risques, qui met les mains dans le moteur, qui se jette dans le vide avec ses personnages. Il apporte un style neuf à un absurde qui commençait à sentir la fatigue, à faire son âge, et il nous permet de voir à travers l’opacité de ce monde. » (Benoît Vitse)
C’est avec sa pièce Les Chevaux à la fenêtre, interdite en Roumanie en 1987, que Matéi Visniec a été révélé en 1991 au public francophone, lors des Journées d’auteurs organisées par le Théâtre des Célestins, à Lyon...