
Le capitalisme, est bien le mal par excellence qui ronge nos sociétés, et ce n’est pas par une meilleure distribution de la richesse produite, comme par exemple ce que défendent les syndicats, à savoir une forte augmentation de salaire, que les choses changeront sensiblement.
Sur le fond, le système de production capitaliste n’est qu’une forme de vampirisme. De plus, et il importe de souligner ce point car il est fondamental, il repose sur un système économique qui est enseigné partout comme "le modèle " par excellence à suivre. Ce système est l’économie de marché.
Mais si on y regarde de plus près, pourquoi aurions-nous besoin d’un système aussi absurde que délétère ? Pourquoi faut-il qu’il y ait une production généralisée de biens manufacturés dont au moins 50% sont parfaitement inutiles ? Certains diront que d’une part il faut bien produire pour fournir des salaires et que d’autre part il ne faut pas arrêter le progrès.
Pour le premier point, le salaire n’est pas indispensable et nous n’avons absolument pas besoin de « patrons » qui dirigent des entreprises où des hommes et des femmes travaillent pour un salaire. Il suffit pour cela d’instaurer un revenu à vie, où dès sa majorité un individu recevrait une rémunération qui le mettrait à l’abri du besoin. Bien entendu, dans ce cas de figure, les « patrons » et autres actionnaires n’ont plus de raison d’être, donc cette « classe » doit disparaître purement et simplement.
Pour le deuxième point, la production ne doit pas être arrêtée puisqu’il faut bien produire les produits d’usage courant qui sont nécessaires voire indispensables pour vivre. Mais si on admet sans conteste qu’il faut produire la nourriture, la véhiculer vers des points de vente, pour faire vivre la population, cela ne veut pas dire pour autant qu’il nous faille des produits genre coca-cola ou des fast-foods genre Mc Donald ou Quick ! Pour ce qui est du progrès, certes, il ne faut pas l’arrêter, au contraire même. Mais il faut que ce progrès soit au service de l’être humain et non pour enrichir une minorité d’individus. Donc, on le voit, c’est toute une conception de la société qui est à revoir.
La croissance économique n’est pas une obligation ni même une nécessité, ce serait même exactement le contraire. (...)