
Chaque année, des centaines d’enfants sont enfermés dans des centres de rétention administrative ou en zone d’attente, avec ou sans leurs parents.
Cette pratique vient d’être sévèrement sanctionnée par la Cour européenne des droits de l’homme qui, dans l’arrêt (joint ci-après), condamne la France pour violation, notamment, de l’article 3 de la convention européenne des droits de l’homme, portant interdiction des traitements inhumains ou dégradants, aux motifs notamment que "la promiscuité, le stress, l’insécurité et l’environnement hostile que représentent ces centres ont des conséquences néfastes sur les mineurs, en contradiction avec les principes internationaux de protection des enfants" et que "les autorités n’ont pas pris la mesure des conséquences inévitablement dommageables pour les enfants d’un enfermement en centre de rétention".
Le 6 février 2012, à la Bourse du Travail à Paris, près de 200 personnes se sont retrouvées, dont de nombreuses personnalités du monde de l’enfance, à l’appel de l’observatoire de l’enfermement des étrangers (OEE) - dont le Syndicat de la magistrature est un des membres fondateurs - et du réseau éducation sans frontières (RESF), pour le lancement d’une pétition exigeant l’arrêt immédiat et définitif de l’enfermement des enfants (pétition en pièce jointe et accessible en ligne par le lien ci-dessous).
La FNUJA est signataire de cette pétition (...)