
(...) Briser les reins à la finance, c’est prendre une série de mesures techniques qui rendent impossibles les spéculations. Dans ce domaine, je peux évoquer l’interdiction permanente des ventes à découvert, l’interdiction des CDS non adossés à un titre de dettes, la taxation des transactions financières, réglementer le droit à créer des produits dérivés, rétablir le passeport national pour les hegdes funds, abolir les privilèges d’auto-saisine des agences de notation, arrêter la cotation en continu des entreprises, etc. Si vous voulez en savoir plus, je vous renvoie au livre de Jacques Généreux Nous, on peut (Ed du Seuil) dont j’ai rédigé la préface. (...)
Le Front de gauche ne dissout pas les partis qui le composent. Chacun d’entre eux reste souverain. Je peux répéter ce que j’ai déjà dit. Mon travail est de rendre possible le rassemblement de tout l’arc des forces et des cultures qui se reconnaissent dans le Front de gauche. Je sais donc très bien que certains pensent qu’il faut participer à une coalition gouvernementale, même si elle est sous direction socialiste et d’autres pensent que cela est totalement exclu.
Ma place à moi est dans l’élection présidentielle. Cela veut donc dire que pour pouvoir rassembler tout le monde, il faut que chacun soit personnellement libre de sa propre décision et que chacun puisse se retrouver dans mon propre comportement. Je ne siégerai donc dans aucun autre gouvernement que celui que je dirigerai. (...) Wikio