
La physique et les maths sont des sciences exactes. La science politique et la géopolitique ne le sont pas. Mais les premières nous offrent, pour décrire le procès démocratique qui a débuté en Tunisie en décembre et s’étend, depuis lors, au Maghreb et au Machrek, deux outils particulièrement parlants.
L’entropie de la liberté politique(...)
les libertés démocratiques tendent à traverser les frontières et à se généraliser. Le « désordre maximum » au sens des dictateurs est en marche. Question de temps ! (...)
Le battement d’ailes du papillon tunisien(...)
Les événements qui viennent de se dérouler en Tunisie et qui se poursuivent actuellement dans plusieurs pays, pourraient-ils être le battement d’ailes entraînant un ouragan économico-politique mondial, qui serait une étape importante vers le « désordre » maximum ? (...)
Après l’Egypte, quels relais éventuels pour l’ouragan ? (...)
La transmission va dépendre des conditions propres à chaque pays : proportion de jeunes éduqués (36% en Jordanie, 35% en Jordanie, 28% en Egypte), proportion de chômeurs chez les 15-30 ans (31,2% en Tunisie, 21,5 % en Algérie, 19,3% en Syrie, 17% au Maroc et en Egypte), hégémonie du « souverain » ( Maroc, Jordanie), capacité de distribuer une part des rentes pétrolières (Algérie, Libye), férocité de la répression, avec, en tête, l’Iran. (...)