
L’eau sera un des principaux enjeux du XXIe siècle. La seconde moitié du siècle précédent nous a légué des milieux naturels aquatiques dégradés, fragilisés, asséchés, pollués... L’eau est devenue une marchandise que les assoiffés de fric et de pouvoir s’accaparent et monnayent, que ce soit pour les besoins domestiques, pour l’industrie, pour l’énergie ou pour l’agriculture. Pour renverser la vapeur il faudrait que les consommateurs, les usagers, les écocitoyens se réapproprient ce « bien commun » et le gèrent de façon véritablement démocratique et totalement écologique.
« Actuellement pratiquement toutes les eaux de surface et les eaux souterraines renferment des polluants, substances chimiques provenant des rejets urbains (les stations d’épuration ne sont pas efficaces à 100% : elles n’éliminent pas totalement les détergents, les médicaments, les nanoparticules...), de l’agriculture (nitrates, pesticides, phosphore...), de l’industrie, de l’énergie et des transports (métaux lourds, PCB, hydrocarbures, radioéléments...) (...)
Le libéralisme capitaliste a conduit à la privatisation, durant ces trois dernières décennies, de la plupart de nos services publics. C’est le cas de la distribution d’eau potable qui comprend deux volets : captage-traitement d’eaux brutes et distribution de l’eau potabilisée d’une part, épuration des eaux usées d’autre part. (...)