
En août 2014, à l’occasion de son congrès mondial organisé à Lyon, la Fédération internationale des associations de bibliothécaires et d’institutions (IFLA) présentait la Déclaration de Lyon. Ce texte, volontairement généraliste, entend inscrire dans les préceptes de l’ONU, et donc dans les déclarations d’intention des États membres, l’accès à l’information comme pilier du développement.
L’objectif du texte, signé par environ 500 organisations à ce jour, était clair : l’accès à l’information devait être intégré aux objectifs après-2015 de l’Organisation des Nations Unies, ainsi que le rôle essentiel des intermédiaires comme les bibliothèques ou les écoles. La lutte contre l’illettrisme compte également parmi les points que l’IFLA souhaiterait voir plus clairement mentionnés dans les objectifs des Nations Unies.
La semaine dernière, à New York, la présidente élue de l’IFLA, Donna Scheeder, et Loida Garcia-Febo, membre du Conseil d’administration de la fédération, ont défendu l’importance du texte lors de la 5e session de négociations intergouvernementales de l’après-2015. « Je voulais rappeler aux délégués que pour progresser, nous devons porter attention à une forme de pauvreté qui n’a pas été beaucoup évoquée ici — la pauvreté de l’information », a ainsi souligné Donna Scheeder à l’ONU.
L’enjeu, c’est de faire comprendre à l’ONU que l’accès à l’information permettra d’améliorer tous les autres terrains sur lesquels l’ONU travaille (...)
L’IFLA indique qu’elle continuera à participer aux différentes réunions : la prochaine, en mars, portera sur les objectifs, avant que ne soient abordés les moyens de les atteindre, en avril. C’est au mois de juillet qu’un cadre de travail final sur les objectifs de l’après-2015 sera produit, avec une validation attendue à l’occasion du Sommet sur le développement durable de l’ONU, en septembre prochain. (...)