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L’Observatoire du nucléaire contraint BLUECUB à modifier ses publicités
Article mis en ligne le 4 avril 2014

 La voiture électrique pollue en effet autant que la voiture thermique
 Les BLUECAR de M. Bolloré sont coupables de graves pollutions

C’est une nouvelle victoire de l’Observatoire du nucléaire sur la communication trompeuse des lobbies de la voiture et du nucléaire, lesquels tentent de faire passer pour "écologiques" les véhicules électriques, que l’on peut aussi désigner en France par le terme "véhicules nucléaires" dans la mesure où 75% de l’électricité est hélas produite par des installations atomiques.

Après avoir contraint Renault, Peugeot, Nissan, Mitsubishi, Opel et Bolloré de rectifier les publicités pour leurs modèles électriques respectifs (cf http://observ.nucleaire.free.fr/observ-contre-voitelec.htm ), c’est-à-dire à retirer les mentions "véhicule propre", "voiture verte", "automobile écologique", l’Observatoire du nucléaire vient de remporter une nouvelle victoire.

Cette fois-ci, la société prise la main dans le sac est BLUECUB, propriété de l’entreprise polluante Bolloré, installée en force dans la Communauté urbaine de Bordeaux avec la complicité active de MM Feltesse (CUB) et Juppé (Bordeaux) qui offrent l’espace public à cet entrepreneur privé (et pollueur).

Saisi par l’Observatoire du nucléaire, le Jury de déontologie publicitaire (JDP, qui dépend de l’Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité) a reconnu que les publicités de BLUECUB sont trompeuses en prétendant proposer un service "écologique". (cf http://www.jdp-pub.org/BLUECUB-Internet.html )

En effet, l’Observatoire du nucléaire rappelle qu’un véhicule, électrique ou non, n’est JAMAIS "propre" ou "écologique", et ce pour quatre raisons principales :

 la construction de tout véhicule nécessite des matières premières et de l’énergie dont l’extraction et la production ont inévitablement des impacts sur l’environnement.

 tout véhicule motorisé utilise des éléments fortement polluants comme les pneus et les batteries.

 tout véhicule représente une certaine quantité de déchets lorsqu’il arrive en fin de vie.

 l’énergie utilisée pour faire fonctionner un moteur est toujours cause de pollution, notamment lorsqu’il s’agit d’électricité nucléaire : la voiture électrique est alors co-responsable de pollutions radioactives, de la production de déchets nucléaires, des contaminations causées par les mines d’uranium, etc.

L’Observatoire du nucléaire rappelle par ailleurs que, pour ses batteries lithium métal polymère, Bolloré exploite des gisements de lithium dans divers pays dont l’environnement est alors gravement pollué, en particulier en Bolivie, au détriment de la santé de populations locales ancestrales.

Enfin, l’Observatoire du nucléaire signale que les batteries des Bluecar de M. Bolloré doivent être constamment maintenues à la température de 80°, ce qui entraîne une forte consommation d’électricité même lorsque les batteries sont pleines. Enfin, ces batteries semblent avoir une fâcheuse tendance à exploser et causer de dangereux incendies, même si ces derniers sont pour le moment attribués à la bien pratique "insécurité" (cf http://www.moteurnature.com/actu/uneactu.php?news_id=27162 ).