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Futura-Sciences
Kermadec, un immense sanctuaire marin créé par la Nouvelle-Zélande
Article mis en ligne le 6 septembre 2015
dernière modification le 30 septembre 2015

Grand comme la France, le sanctuaire Kermadec s’étendra au nord de la Nouvelle-Zélande, dans l’océan Pacifique. Il viendra s’ajouter à d’autres zones de protection des océans, qui ont montré leur utilité et permis la protection d’espèces marines.

(...) Elle représente 35 % des eaux territoriales du pays, et toute exploitation y sera interdite, que ce soit la pêche professionnelle ou récréative ou encore l’exploitation minière. Située à un millier de kilomètres au nord-nord-est de la Nouvelle-Zélande, cette région de l’océan Pacifique comprend un archipel, les îles Kermadec (du nom du marin breton Jean-Michel Huon de Kermadec, qui les découvrit au XVIIIe siècle alors qu’il cherchait l’expédition de La Pérouse).

Géologiquement, elle couvre un imposant arc volcanique, qui s’étend jusqu’aux îles Tonga, témoin de l’affrontement de deux plaques, tout comme la longue fosse de Kermadec, qui plonge à plus de 10.000 mètres. Sur ces fonds au relief varié, la biodiversité est grande, bien plus que dans les vastes déserts océaniques du Pacifique central. (...)

Des aires pour protéger les espèces marines

Ce sanctuaire n’est pas le seul dans cet océan. En 2014, les États-Unis ont élargi le Pacific Remote Islands Marine National Monument, autour de Hawaï, jusqu’à 1,2 million de km2 et la Nouvelle-Calédonie a créé une « aire marine protégée » de 1,3 million de km2 autour de son archipel. Plus à l’est, le Royaume-Uni a promis un vaste sanctuaire autour des îles Pitcairn. La Nouvelle-Zélande elle-même a déjà créé 44 aires protégées depuis 1971.

L’efficacité de cette protection des espèces marines a été démontrée en 2012 par une étude menée dans et autour de l’île Keppel, au large de l’Australie. Les populations de poissons ont grandi à l’intérieur de la réserve mais aussi dans les régions voisines. (...)