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Journée historique pour les lanceurs d’alerte alors que l’UE adopte une législation novatrice
Article mis en ligne le 12 mars 2019

Le Parlement européen et le Conseil de l’UE ont convenu d’une législation novatrice qui aidera à protéger les lanceurs d’alerte en Europe. L’accord politique a été conclu au cours de négociations difficiles aux premières heures de ce matin, et c’est la première fois que l’UE dispose d’une législation spécifique dans ce domaine.

Le projet de loi offrira une bien plus grande protection aux personnes souhaitant dénoncer des cas de corruption ou d’illégalité sur le lieu de travail et offrira aux employeurs des secteurs public et privé une plus grande sécurité juridique en ce qui concerne leurs droits et leurs obligations. (...)

Bien que certaines dispositions puissent être renforcées, le projet de législation fournit une base solide pour la protection éventuelle des lanceurs d’alerte potentiels en vertu du droit de l’UE. La directive offre une harmonisation indispensable, car jusqu’à présent, les pays de l’UE disposaient d’un patchwork de protection pour ceux qui souhaitaient révéler la vérité. L’Irlande , par exemple, a déjà de bonnes lois en place, mais les États membres tels que Chypre n’en ont pratiquement pas. Nous attendons la publication du texte préliminaire afin de l’examiner de plus près. Cependant, l’un des problèmes structurels les plus cruciaux de la directive a été traité avec succès. " Nous félicitons l’Union européenne d’avoir reconnu que les lanceurs d’alerte devraient être en mesure de signaler les actes illicites aux autorités responsables de l’application de la loi ou des autorités de réglementation compétentes ", a poursuivi Nick Aiossa.

Au cours des négociations, des pétitions ont exigé que les lanceurs d’alerte soient protégés s’ils signalaient des actes répréhensibles commis à l’extérieur recueillant plus d’un quart de million de signatures. Plus de 80 organisations et dénonciateurs eux-mêmes ont également envoyé des lettres aux institutions pour demander une directive solide.

Dans les semaines et les mois à venir, le Conseil européen et le Parlement européen devront approuver cet accord préliminaire. Il devra ensuite être transposé dans les législations nationales des États membres. Étant donné que cette directive ne concerne que les compétences de l’UE, les États membres devraient saisir cette occasion pour intégrer également les lois nationales dans le processus de transposition.